Mots-clés : Congrès, Politique Culturelle
Avril 1964
Point sur les différents thèmes autour de la culture abordés au 53ème Congrès de l’U.N.E.F. à Toulouse : nécessité d’une réflexion sur l’organisation autogérée des équipements culturels. Décision de la création au niveau régional de centres culturels ouverts à tous les mouvements de jeunes. L’article fait le point sur d’autres sujets abordés en commission.
Mots-clés : Algérie, coopération
Avril 1964 • Claude Estier
Extrait du livre de Claude Estier « Pour l’Algérie », publié aux Éditions Maspero, qui complète les points de vue de Manuel Bridier et Harris Puisais sur les questions de l’Algérie d’aujourd’hui et plus particulièrement sur les différentes réactions des coopérants ou des français restés en Algérie pour apporter leur concours dans les secteurs de l’éducation, de l’industrie et du médical.
Mots-clés : Algérie, cogestion, Socialisme
Avril 1964 • Harris Puisais
Il est impossible de conserver les anciennes structures héritées du colonialisme et vouloir édifier un régime socialiste. Les décrets de 1963 sur la création des secteurs autogérés de l’agriculture sont une réponse au souhait de liberté et de justice de tout un peuple qui a lutté pour l’indépendance. L’autogestion a encore ses insuffisances et la commercialisation des biens doit être organisée pour être efficace. Le congrès de mars du secteur autogéré devra être un congrès d’organisation des secteurs autogérés. Le congrès du F.L.N. devra, quant à lui, définir le rôle du Parti dans la vie politique, syndicale et économique du pays. Il ne faudrait pas que la bureaucratie du parti se substitue à l’action syndicale. Ceci est une des conditions de l’équilibre du socialisme algérien.
Mots-clés : Algérie, cogestion, Socialisme
Avril 1964 • Manuel Bridier

La réussite du choix entre une organisation économique capitaliste ou socialiste autogérée sera jugée en fonction de la capacité à sortir le pays de la misère. Actuellement la situation économique reste difficile. Si les besoins de crédits extérieurs sont nécessaires il apparaît important à Ben Bella de les canaliser et c’est dans ce sens qu’il met en place des sociétés d’économie mixte dans lesquelles l’État algérien limite dans le temps l’apport capitaliste et envisage leur expropriation à terme. Un pari dont la réussite dépendra de la nature de l’intervention de l’État, et du mode de gestion des secteurs autogérés limitant toute bureaucratie et permettant à la fois, initiative individuelle et développement au profit de tous.