Mots-clés : Algérie, Répression
22 Octobre 1960
Un bilan qui montre la réalité du terrain malgré les proclamations rassurantes des Généraux. En France, et dans le monde, la politique algérienne de De Gaulle est de moins en moins soutenue. Une solidarité active s’organise autour des jeunes emprisonnés pour leur refus de la guerre. Les chefs nationalistes algériens se tournent vers le bloc de l’Est. Habid Bourguiba, Président de la République tunisienne, propose l’union de l’Algérie et de la Tunisie comme contribution à la paix. L’internationalisation du conflit est engagée et les négociations de paix sont urgentes.
Mots-clés : stratégie politique
22 Octobre 1960
La discussion sur le projet de force de frappe atomique à l’Assemblée pose avant tout la question de la politique militaire de la France. Au-delà des discussions techniques, pour les européens de style M.R.P.et S.F.I.O., c’est la question de la prolongation de la guerre en Algérie. Pour les socialistes du P.S.U., au-delà d’un instrument technique, c’est le symbole d’un développement des pouvoirs de l’armée sur le pays, d’une emprise de plus en plus profonde du système militaire sur la jeunesse, sur les milieux professionnels, sur l’économie, sur les rapports extérieurs. Il est urgent donc de proposer plutôt une politique de démilitarisation et d’expliciter largement les dangers de tels projets.
Mots-clés : Algérie, Mouvements sociaux, Répression
6 Octobre 1960
La rentrée d’Octobre voit monter le désarroi et la révolte des jeunes devant la poursuite de la guerre en Algérie. L’U.N.E.F. organise pour la fin du mois d’octobre une manifestation nationale pour rassembler tous ceux qui veulent la paix. Appel à l’opinion contre la répression vis-à-vis des jeunes qui choisissent l’insoumission et pour que s’ouvrent les négociations de paix.
Mots-clés : allocation d'études, Économie, Enseignement - Réforme, Formation
2 Octobre 1960
L’assemblée adopte le rapport de la commission universitaire qui se prononce sur la démocratisation de l’enseignement et l’attribution d’une allocation d’études. Le colloque de Royaumont sur l’adaptation de l’enseignement aux besoins de l’économie a permis d’envisager la mise en place de commissions réunissant des représentants des secteurs économiques, de l’université, et des syndicats. Le recrutement des enseignants et le cas particulier des Ipésiens, ont été également abordés lors de cette commission universitaire. La « promotion supérieure du travail » définie plus communément sous l’appellation « formation continue »a fait l’objet d’un point particulier.