Mots-clés : Enseignement - Réforme, plan Fouchet, sélection, Université
3 Octobre 1964 • Robert Verdier
La conférence de presse du Ministre de l’Éducation Nationale le 9 septembre 1964, laisse perplexe. Il constate le mauvais fonctionnement de l’orientation tant dans le secondaire qu’à l’entrée dans le supérieur et décide en conséquence de supprimer l’examen de probatoire et l’année de propédeutique dans les facultés, tout en ouvrant une session en septembre pour les recalés du Bac en Juin. Ce ne sont pas ces décisions qui vont répondre au manque de professeurs, d’établissements et d’adaptation de l’enseignement à la réalité. Fermer la porte du second degré ou de l’enseignement supérieur aux élèves en difficulté sans leur proposer l’alternative d’un enseignement technique ou professionnel supérieur n’est autre qu’une décision de sélection par l’échec.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, plan Fouchet, stratégie syndicale
Septembre 1964
Ce texte est une analyse critique des groupes de travail universitaire déjà mis en place, un mode d’emploi pour la construction d’une action revendicative qui corresponde aux attentes des étudiants. La mise en place des G.T.U (Groupes de Travail Universitaire), Comité d’amphi, Groupe d’études (G.E) doivent permettre d’étudier les réformes et les revendications à formuler.
Mots-clés : Enseignement - Réforme, Université
1er Août 1964
Publication par le journal Le Monde de plusieurs lettres de professeurs réagissant à l’étude de Bertrand Girod de l’Ain publié par le Monde (1 au 8 Juillet 1964) sur la réforme de l’enseignement supérieur. La question de l’examen d’entrée à la Faculté est abordée et débattue mais aussi dénoncée comme un remède inutile, en revanche le manque criant de professeurs face à un effectif d’étudiants toujours en augmentation est chiffrée. Le détachement d’agrégés enseignant en lycée ne peut être qu’une solution à court terme et ne résout en rien le manque de professeurs. Ivan Gobry, chargé d’enseignement à la faculté libre de philosophie de Paris propose l’instauration de stages pratiques d’étudiants dans les lycées.
Mots-clés : Élections présidentielles, Mouvements sociaux, stratégie syndicale
27 Juin 1964 • Maurice Combes
Le gouvernement se déclare résolu à appliquer son plan de stabilisation qui limite l’augmentation des salaires de 3 à 4% par an alors qu’on pressent des mouvements revendicatifs d’envergure. Face à la politique d’austérité, à un renforcement continu du pouvoir personnel favorisant les intérêts des sociétés capitalistes les plus puissantes, les syndicats au travers de leur congrès respectifs s’interrogent sur l’unité d’action, même si elle semble impossible aujourd’hui. Un programme commun d’action des forces de gauche serait le bienvenu à condition que celui-ci dépasse le simple catalogue revendicatif et ouvre des perspectives sur le changement réel des structures sur lesquelles les syndicats ont effectivement leur mot à dire.