Mots-clés : Féminisme
11 au 24 Juillet 1980 • Femmes PSU de Rouen
Un bilan des femmes de Rouen
Le mouvement des femmes n’est ni unanime ni unanimiste, en particulier à Rouen. Plusieurs courants sont en présence à l’intérieur du mouvement des femmes et s’affrontent ou s’ignorent. Depuis octobre 1979, le courant psychanalyse et politique s’est octroyé le sigle MLF. Ceci a provoqué des heurts très violents à l’intérieur du mouvement des femmes notamment à Paris et dans certaines ville de province. A Rouen il n’y a pas eu de heurts mais méfiance et ignorance. La LCR se demande comment restructurer le mouvement des femmes. Cette interrogation est une atteinte à l’autonomie du mouvement car il tente d’élaborer une stratégie externe à un mouvement qui n’est pas structuré, en particulier à Rouen. La richesse du mouvement des femmes réside justement dans cette absence de structure pour lui permettre de garder toute sa spontanéité et sa capacité à proposer des analyses nouvelles. Cependant cette absence de structure pénalise le mouvement dont les décisions prises en AG ne correspondent pas à la réalité de terrain et restent lettre morte. Le collectif féministe contre les violences sexistes se veut une ébauche de structure et s’est mis en place à la suite du procès d’une victime de violences sexistes. Les questions d’organisation du mouvement restent posées et sont ressenties comme lourdes et paralysantes.
Mots-clés : France, planification, Socialisme
1980 • Patrick Dibout
Les années 1965-1966 sont pour le P.S.U, celles des colloques et des rencontres. Il s’agit de rassembler autour du PSU, les forces novatrices. C’est aussi l’affirmation de l’existence d’une gauche nouvelle. C’est aussi l’affirmation du prochain secrétaire Michel Rocard qui présente à St Brieuc son rapport intitulé « Décoloniser la province ». Ce rapport est une étape dans la réflexion du parti sur l’organisation administrative et politique de la France que prolongeront les discussions sur les minorités nationales et les propositions de la Charte de 1977. Critique Socialiste présente ici l’analyse de ce texte par Patrick Dibout.
Mots-clés : syndicalisme étudiant, UNEF
19 Juin 1980 • Luc Douillard, Joël Barthélémy
Les 3, 4 et 5 Mai, se tenait à Nanterre un congrès de réunification de l’UNEF.
Le congrès de Nanterre s’est ouvert sur les résultats des votes des congrès locaux de réunification. Une nette majorité a été donnée pour le bureau national de l’UNEF Unité Syndicale (59%), 14% pour le bureau du MAS, 26% pour un texte présenté par les minorités des deux syndicats. On pourra déplorer que les étudiants du PSU n’aient pas eu une présence plus éclatante à ce congrès. Joël Barthélémy pour le secteur Jeunes regrette également la discrétion des étudiants PSU lors des grèves à Grenoble, Caen, Rennes, Jussieu et affirme que le mouvement étudiant comme le mouvement ouvrier ne peuvent imposer l’auto-organisation en permanence et doit se donner les moyens d’étendre les luttes. Pour lui, il est nécessaire d’avoir une structure qui assure la continuité des luttes, leur coordination et qui défende en permanence les intérêts des étudiants. Les deux UNEF, l’une stalinienne et sectaire, l’autre dominée par des bureaucrates pour qui la fin justifie les moyens, sont des caricatures de syndicats. Il faut que se développe un courant syndical autogestionnaire, luttant par le contrôle étudiant, pour une autre université. Il souhaite qu’un vrai débat sur ces questions s’ouvre.
Mots-clés : Temps de travail, Temps partiel
10 et 11 Mai 1980 • Commission Nationale Entreprise du PSU
Un Colloque national sur le temps de travail est organisé par la Commission Nationale Entreprise du PSU les 10 et 11 Mai 1980 à Paris avec la participation des travailleurs, des entreprises, des coopératives, des militants syndicalistes, des organisations féministes. Travailler moins ? Travailler autrement ? Si ces aspirations sont bien vivantes la Commission s’interroge sur les moyens d’une mobilisation de masse sur ces objectifs alors que les motivations des travailleurs sont souvent diverses et même parfois contradictoires. C’est pourquoi ce colloque envisage des ateliers de réflexion autour des différents témoignages, des bilans d’expériences et des luttes autour de la diminution du temps de travail. Une réflexion plus générale sur la modification sociale du temps de travail sera abordée lors de ce colloque.