Mots-clés : Économie, Enseignement - Réforme
2 Octobre 1969
L’assemblée aborde notamment la préparation du colloque prévu à Royaumont les 11, 12 et 13 novembre dont le thème sera “L’adaptation de l’enseignement supérieur aux besoins de l’économie ». Quatre questions seront à l’ordre du jour : orientation des étudiants, esprit et structures de l’enseignement supérieur, participation des secteurs économiques aux programmes et aux structures de l’enseignement, stages.
Mots-clés : laïcité, Loi Debré
27 Septembre 1960 • Communiqué de presse du C.N.A.L
Au moment où chacun constate l’insuffisance des crédits affectés à l’enseignement public, la Loi du 23 décembre 1959 dite « Loi Debré » annonce que l’enseignement privé pourra conclure avec l’État des contrats d’association. Les rémunérations des maîtres seront prises en charge par la puissance publique. En échange les écoles, sous contrat, devront respecter certaines règles : programmes et horaires nationaux, enseignants diplômés. Le C.N.A.L. dénonce vivement la mise en application de la loi et les facilités accordées à l’enseignement privé et invite tous les laïques à dénoncer cette cléricalisation du pays.
Mots-clés : Afrique, Algérie, Indépendance
Septembre 1960 • Georges Suffert, B.-Ad Benoist
Eté 1960 : en moins de trois mois, l’ONU est intervenue au Congo, en Algérie, au Soudan. L’Afrique est en crise. L’éclatement du Mali est l’échec de la Communauté Franco-Africaine mise en place en 1958 par De Gaulle et aussi, celle de la Fédération du Mali (Sénégal, Soudan, Haute-Volta, Dahomey). Ces échecs sont le résultat d’une politique française qui souhaite garder l’avantage des richesses africaines tout en donnant l’indépendance aux colonies mais c’est aussi la conséquence des rivalités entre le Sénégal et le Soudan Français qui deviendra le Mali. Le Congo a acquis son indépendance de façon précipitée et sans préparation pour éviter un soulèvement des colons belges et cela aboutit à la confusion, la pauvreté et le chaos. En Algérie le G.P.R.A., à la conférence de Melun, parle de l’internationalisation de la lutte pour l’indépendance des colonies et demande à l’ONU d’être garante de la validité du scrutin sur l’autodétermination.
Mots-clés : Algérie, coopération, Économie, Indépendance
Août-Septembre 1960 • Georges Servet
Les français d’Algérie sont les Français de souche européenne établis en Algérie pendant la colonisation. Ils atteignent un effectif d’environ 840 000 personnes. Le gouvernement français est responsable de la vie et des biens d’un million de ses membres. Il doit leur garantir des perspectives d’avenir acceptables pour eux et leur famille. Une analyse sociologique et économique montre que l’Algérie évolue au profit des Algériens d’origine tant dans le secteur agricole que la fonction publique et dans l’industrie ou le secteur tertiaire. Il convient donc en premier lieu d’aider à rester en Algérie les Français qui y sont réellement utiles. Cela suppose, en ce qui concerne les cadres industriels et les professions libérales, la négociation de convention d’établissement à long terme avec la future nation algérienne. Pour les autres, ouvriers qualifiés et employés supérieurs, cela suppose un gros effort d’enseignement et de formation professionnelle pour garantir à la fois leur plus grande utilité à l’Algérie et la sécurité de leur emploi. Un effort de recensement des besoins est nécessaire tout comme une politique chiffrée du coût de l’accompagnement au retour de ces Français. Il n’y a pas de plan de paix valable en Algérie qui ne comporte de telles dispositions.