Mots-clés : Travail
20-26 Mars 1980 • Secteur Femmes PSU
La réunion nationale du Secteur Femmes s’est tenue les 15 et 16 Mars 1980 à Paris. Elle a rassemblé une quarantaine de participantes. Les travaux de ce secteur ont porté sur la Campagne emploi des femmes, en particulier dans la région Provence Pays Niçois. Le point sur la grève du 7 mars, impulsée par une partie du Collectif de la Marche du 6 Octobre a permis de tracer trois axes de réflexion : rapport entre travail ménager et travail non ménager, renforcement la présence des femmes dans les syndicats, organisation d’un lieu de rencontre collectif pour les femmes. Un travail collectif a permis l’organisation d’un stage qui s’est déroulé sous forme de réunions mixtes et non-mixtes qui donneront lieu à la rédaction d’une brochure pour porter les débats au sein du Parti. Trois groupes se sont constitués pour travailler sur divers thèmes : Histoire et répercussion du mouvement des femmes, le ou la politique dans la vie quotidienne, quotidien au masculin et au féminin. Le groupe qui s’est constitué autour des stages des Guïons n’est pas fermé et tous et toutes peuvent proposer d’autres thèmes de réflexion.
Mots-clés : Action municipale, Union de la gauche
20 Mars 1980 • J.C.Le Scornet
L’expression des élus PSU dans les municipalités est inexistante. En temps que force politique de propositions et d’interventions il faut dépasser l’activisme local, il faut aussi intervenir sur le champ politique national. Le PC et le PS donnent une image idyllique de l’état de l’union de la gauche dans les municipalités et entretiennent le mythe dans un contexte national de désunion. Ces deux partenaires portent la grave responsabilité d’illusionner les forces populaires en parlant d’une union de la gauche qui n’existe pas sur le terrain. Si le travail des élus autogestionnaires est bien reconnue par les travailleurs des communes, sur le plan politique ils ne sont pas considérés comme des interlocuteurs avec un pouvoir d’agir. Il faut mettre en place une démarche collective des élus PSU de tous les conseils municipaux pour dénoncer la mystification entretenue par les élus PC et PS qui isolent les municipalités du contexte de la désunion qu’ils entretiennent par ailleurs. Le Parti doit faire le bilan de cette pseudo union tant au sein des municipalités que sur les stratégies à adopter.
Mots-clés : Politique militaire
Mars- Avril 1980 • Alain Joxe, Nicole Liénard, Bernard Ravenel
Face à la militarisation de plus en plus pressante au plan international, face aux interventions militaires de l’armée française dans le monde, le PSU, le MAN (Mouvement pour une alternative non violente, et le MDLP (Mouvement de la Paix) lancent un appel à une journée nationale de résistance à la militarisation le 26 Avril 1980. Nicole Liénard, militante PSU Seine et Marne appelle les femmes à participer à cette manifestation pour donner une forme à l’antimilitarisme des femmes. Le secteur armée demande au PSU de clarifier sa position sur les comités de soldats, la syndicalisation des armées et l’insoumission ou objection de conscience. Les militants du secteur armée, sous la plume d’Alain Joxe demande que soient organisées nationalement, une campagne pour le désarmement nucléaire régional en Europe, de l’Atlantique à la Pologne et une campagne pour l’activation d’un tribunal Russel contre les crimes de guerre qui se préparent dans l’industrie d’armement.
Mots-clés : Aménagement du territoire, Midi Pyrénées
22 au 28 Février 1980 • Jean-Paul Gilly
Le projet d’un développement régional alternatif nécessite d’inverser la logique capitaliste de rentabilité, de rompre avec la maximisation du profit, de prendre en compte la spécificité régionale. Cette démarche s’inscrit dans la perspective du socialisme autogestionnaire. Pour faire vivre une région, il est nécessaire d’ancrer les propositions à partir des luttes des travailleurs, afin de transformer les propositions économiques en alternatives anticapitalistes. Ce projet de développement régional ne doit cependant pas ignorer les dimensions nationales et internationales ni être un simple catalogue de mesures technocratiques. A partir de l’analyse des possibilités de la région Midi-Pyrénnés, l’auteur explicite la notion de développement « autocentrée » d’une région. Un projet de développement régional alternatif doit à la fois s’ancrer dans la réalité économique et sociale de la région, amorcer des ruptures avec cette réalité pour trouver des réponses qui tendent à établir de nouveaux rapports entre producteurs et consommateurs, entre les travailleurs et les moyens de production, entre les individus et l’environnement naturel.